L’association OpenStreetMap France et la communauté des contributeurs vous donnent rendez-vous pour le State of the Map France à Clermont-Ferrand, du vendredi 20 au dimanche 22 mai.

Après Lyon (2013), Paris (2014) et Brest (2015), rejoignez-nous pour la 4e édition de cet événement de la cartographie libre et collaborative, destiné aux contributeurs, utilisateurs et curieux d’OSM.

Avec 3 jours d’échanges denses et conviviaux ouverts à tous, le State of the Map est l’occasion de prendre le pouls du projet, profiter de retours d’expériences, se former, se tenir informé, et de découvrir l’écosystème et les multiples applications - existantes et à imaginer - d’OpenStreetMap.

Les inscriptions sont ouvertes sur cette page HelloAsso

Le programme est en cours de constitution. Nous sommes ouverts à tous types de contributions et de collaboration. Nous invitons donc chacune et chacun (animateur, contributeur, professionnel de la géomatique, journaliste, collectivité, administration, chercheur, entreprise…) à proposer une intervention, présentation ou animation.

De même, si vous avez l’opportunité de contribuer en tant que sponsor, faites-vous connaitre.

Pour toutes vos demandes ou propositions, une seule adresse de contact : sotm [at] openstreetmap [point] fr

Suite à cet échange j’ai eu l’occasion de procéder à un petit sondage, en parcourant des rues parisiennes entre Strasbourg-Saint Denis et Gare du Nord. Une chasse aux hydrants, avec APN et GPS, en sachant d’avance que je ne devais chercher que des bouches (enfouies) et non des bornes (poteaux, souvent rouges, absents à Paris). J’en ai identifié une quinzaine, que j’ai ensuite intégrés dans OSM. Pas trop de soucis de doublons à l’intégration, tant pour l’instant Paris est quasi vide dans OSM concernant cette thématique : à peine une vingtaine de PEI avant que j’ajoute les miens, soit 1 par arrondissement. Heureusement, ça ne reflète pas le terrain.

Une fois cartographiés, j’ai téléchargé le contenu “BINO” et “BINB” consultable et téléchargeable sur ce portail afin de comparer le positionnement des points. J’ai sélectionné les bouches correspondant à celles que j’avais observées sur le terrain, et l’ensemble est visible sur cette carte Umap : en rouge, les points saisis dans OSM, en bleu (épingles), les points extraits de la source OpenData.

Premier constat : le positionnement des points OpenData et OSM est très convergent. On est tout le temps très très proche (moins de 2m) ce qui pour un sondage est plutôt encourageant sur la qualité géométrique de la source OD. Mais il reste un peu de chemin avant de penser à une intégration :

• côté terrain, il faudrait valider la localisation de bouches un peu partout dans Paris, histoire de voir si le constat de bonne précision est général et non local. Avis aux piétons ! Une bouche à incendie, dans Paris, c’est un peu comme le Port-Salut, c’est marqué dessus. Et vous en avez quelques unes qui tapissent ce post.

• Au delà de ça, un bémol : les couches proposées en OpenData agrègent plusieurs types de contenus (Bouches d’incendie et bouches de lavage) sans qu’aucun attribut ne permette de faire le distinguo. Et là, l’hypothèse d’intégrer le contenu OD dans OSM s’envole . Il serait souhaitable que des couches distinctes soient proposées, car en l’état, on ne peut rien en faire dans OSM, où une typolgie “hydrants” existe spécifiquement.

Dites, @opendataParis et @opendatasoft, il y a moyen de remédier à ça ?

Fin ce soir du tracé des limites communales de l’Allier.

En chiffres : 148 communes ajoutées, 870 planches géoréférencées, le tout en un peu plus de 2 mois.

Sur le lot, aucune planche en Lambert 9 CC, une majorité de communes avec au moins une planche en croisillons Lambert II, mais quand même une soixantaine de communes sans aucun croisillon à se mettre sous la souris. Bing est la bouée, en visant selon les cas : coins de bâtiments, ponts, ou encore croisements de routes.

Au rang des curiosités sur l’ensemble :

• quelques planches en Lambert II…sans les chiffres des centaines de mille. Des coordonnées tronquées, qu’il faut décaler de 100000 en Y, et 600000 voire 700000 en X. Une paille :-)

• plusieurs groupes de communes disposent d’un système local (des coordonnées en dizaines de milliers), chaque groupe bénéficiant de paramètres de translation constants vers le Lambert II. Le calage effectué sur une première planche permet de déduire correctement les coordonnées des croisillons sur les autres planches, sur plusieurs communes adjacentes. Voir par exemple les planches de Lételon et Urçay

• une cinquantaine de communes ont des planches en “faux Lambert II” : des planches sans géoréférencement, mais publiées par le site du cadastre comme étant en Lambert II. En fait, les coordonnées sont en pixels, mais JOSM via le plugin cadastre-fr propose d’utiliser le géoréférencement inclus dans les planches. Il faut refuser, sous peine de voir les planches se superposer vers (0,0). Pour un exemple, voir toutes les planches de Sauvagny

• dernier point mais pas le moindre : l’Allier est de loin le département le plus cartographié de ceux où j’ai eu à tracer des limites communales. S’en suit, plus qu’ailleurs, une question récurrente : lorsqu’un tracé (de route, de chemin) ressemble au tracé de la limite communale apporté par le scan du cadastre, peut-on s’appuyer sur le premier pour définir le second ? Pas de réponse toute faite : la qualité de calage de la planche cadastrale, la faculté d’une route a bouger dans le temps, la qualité du tracé dans la base des routes et chemins (parfois à la serpe, car anciens), autant de paramètres à mixer pour, au final, confondre les tracés….ou pas. Petite gymnastique…

Le Sly Art de rigueur : http://layers.openstreetmap.fr/?zoom=9&lat=46.3659&lon=3.42608&layers=B0000FFFFFFFFFFTFTFFFFFFF

Allez, plus que 3700 communes à couvrir !

J’ai achevé hier le tracé des limites communales de la Marne. Un chantier d’un trimestre, à l’aide de 2000 feuilles cadastrales raster pour, au final, ajouter un peu plus de 350 communes, sur un total de 620.

Globalement peu de blagues dans le géoréférencement des feuilles du cadastre. En grande majorité, les feuilles disposent de croisillons en Lambert I. On rencontre, à la marge, des feuilles déjà géoréférencées, souvent en Lambert I, un peu en L93. Reste une bonne dose de feuilles sans croisillons, qu’on parvient souvent à accrocher directement à leurs voisines “croisillonnées”.

Des configuration récurrentes :

• des communes partagent une limite qui converge en pleine forêt, avec de très grandes feuilles sans repère. Là il faut tâtonner…

• beaucoup de limites s’appuient sur des chemins d’exploitation, qui ont le bon goût d’être rectilignes sur de grandes distances, donc peu de clics.

Champagne-Ardennes dispose donc d’un premier département complet. Pour les 3 autres, il reste de quoi faire. Plus généralement, il nous reste 4500 communes (toutes raster) à définir pour disposer d’un référentiel France entière. Sans organisation du chantier, ça risque de durer encore quelques années, faute d’une vectorisation suffisamment véloce. S’il y a des partants pour tenter de traiter le sujet en équipe, faites-vous connaître :-)

Le Sly-art : http://layers.openstreetmap.fr/?zoom=9&lat=48.90627&lon=4.3764&layers=B0000FFFFFFFFFFTFTFFFFFFF

Le profil en long : http://munin.openstreetmap.fr/static/dynazoom.html?cgiurl_graph=/munin-cgi/munin-cgi-graph&plugin_name=stats.db/departement/osm_commune_51&size_x=800&size_y=400&start_epoch=1326865539&stop_epoch=1361425539

Fin aujourd'hui du tracé des limites communales de la Charente. J'ai rajouté, depuis septembre, 80 et quelques communes qui avaient en commun d'être en cadastre raster, et le cadastre raster, en Charente, c'est la fête :-) Sur les communes traitées, aucun géoréférencement inclus dans les planches, au mieux trouve-t-on des croisillons en Lambert 2 (au nord du département), en Lambert 3 au sud. Mais surtout, un bon paquet de communes au nord, du côté de Fouqueure, sont dotées de croisillons avec un système de coordonnées local : des chiffres sans rapport avec les ordres de grandeur Lambert, et surtout, une orientation des flèches Nord assez pittoresque, pointant souvent au nord-ouest. Bref, sans aucune utilité. Pour pallier à ça, le recours à Bing en fond est précieux : la résolution est souvent suffisante pour distinguer des toits de maisons, des carrefours, autant de points remarquables. L'affichage de Bing en Lambert n'est pas "raccord", mais n'empêche pas de s'y retrouver.
Avec la Charente, c'est la région Poitou-Charentes qui est désormais complète en limites admins, à la suite de Franche-Comté, récemment bouclée. On avance !
Le Sly-art est ici :
http://beta.letuffe.org/?layers=B0000FFFFFFFFTFFFFFFFT&zoom=9&lat=45.67667&lon=0.21793

Il ne manquait pas grand chose pour que le Finistère dispose de toutes ses limites communales : 7 communes, en raster, sans trop de géoréférencement, avec un Nord souvent tourné vers l'Est :-) :
http://beta.letuffe.org/?layers=B0000FFFFFFFFTFFFFFFFF&zoom=11&lat=48.35302&lon=-3.82887
Avec cet ajout, la Bretagne est au complet côté limites communales. Hop là, une 3e région.

Depuis hier les 323 limites administratives des communes du Tarn sont au complet dans OSM, bouclant un chantier de quelques mois avec un peu plus de 200 communes raster traitées.

http://beta.letuffe.org/?zoom=9&lat=43.79625&lon=2.15324&layers=B0000FFFFFFFFTFFFFFFF

Sur ce département, une grande majorité des communes en raster disposent de planches calées en Lambert CC44, ce qui facilite les opérations. Il reste quelques "poches" de communes sans calage, mais souvent avec des planches dotées de croisillons, sans coordonnées. C'est d'une grande aide, au moins pour positionner les planches à l'échelle (l'espacement entre croisillons est de 500m sauf exceptions) et les orienter avec le nord au nord :-) : le carroyage formé par les croisillons est orienté selon les 4 points cardinaux.
Dans l'ensemble très peu de "blagues" dans les données, en comparaison des cas rencontrés en IDF. Une difficulté nouvelle en revanche : l'endurance ! Pas mal de communes, surtout dans l"est du département, sont de taille imposante, et délimitées par des ruisseaux : on se retrouve avec des saisies fastidieuses de plusieurs centaines de points.

Le Tarn vient augmenter (après la Haute-Garonne en début d'année, bonjour Hélène) la couverture de Midi-Pyrénées, qui n'est pour autant pas encore complète : on compte en effet au moins l'Ariège, qui a le triste record du département le moins bien couvert, avec tout juste 2 % de ses limites communales tracées :
http://osm2.crans.org/munin/stats.db/departement/osm_commune_09.html

À suivre !

Un jalon symbolique pour la gazette des limites administratives : d'après les chiffres illustrés ici :
http://osm2.crans.org/munin/stats.db/departement/osm_commune_tous.html
nous venons de passer sous la barre des 10.000 communes* dont les limites sont encore à tracer. En extrapolant les courbes, c'est une histoire de 2 ans encore.

* à ce soir, 26574 limites dans OSM vs 23539 communes en vectoriel + 13034 en raster côté cadastre.

J'ai clos hier soir mon "marathon de Seine-et-Marne", à savoir l'ajout de 260 (et quelques) limites de communes toutes en format raster. Dernière commune ajoutée : Nonville, tout un programme !

Le 77 culmine maintenant à 514 communes (mise à jour du graphique en cours):
http://osm2.crans.org/munin/stats.db/departement/osm_commune_77.html
ou encore :
http://beta.letuffe.org/?zoom=9&lat=48.56813&lon=2.98466&layers=B0000FFFFFFFTFFFFF

Sur ce chantier comme sur les précédents, le cadastre raster offre toute sa palette de blagues, qui font tout le sel du chantier à mon avis : planches décalées de 50m ou 100km, coordonnées erronées, mention "attention, carroyage faux" à même la planche, coordonnées inversées, manuscrites, mixage sur une même commune de planches qui en Lambert 1, qui en Lambert 93, qui sans croisillons, etc. Chaque nouvelle commune est potentiellement un jeu de pistes, on part, on regarde, on se plante, on compare, on prend appui autour, bref on s'amuse, et c'est bien l'essentiel :-)

Ce jalon permet à l'Île-de-France d'être désormais complètement pourvue en limites communales : une deuxième région au compteur après l'Alsace. A noter que plusieurs régions pourraient être rapidement bouclées : Bretagne, Pays-de-Loire, Poitou-Charentes par ex. Pour la France complète, on attendra encore un peu...

Suite de la couverture de l'IDF avec l'ajout de 53 limites de communes de l'Essonne disponibles en cadastre raster, pour compléter le département.
Les escaliers :
http://osm2.crans.org/munin/stats.db/departement-osm_commune_91.html
Le "Sly Art" :-) :
http://beta.letuffe.org/?zoom=11&lat=48.41394&lon=2.17203&layers=B0000FFFFFFFTFFFFF
Une particularité sur ce département : toutes les plans raster du cadastre sont géoréférencés en Lambert 93 zone 8. Donc -a priori- aucun besoin de géoréférencement via des coordonnées ou des points de repères. Dans les faits, il faut se méfier de ce géoréférencement, qui dans quelques (rares) cas tombe "à l'ouest" : planches décalées, voire tournées. A chaque fois, la solution consiste à récupérer les limites sur les plans des communes mitoyennes, en "négatif". Un intérêt du calage en Lambert 93 est qu'il autorise une superposition avec le cadastre vectoriel sur la zone, un autre moyen de s'assurer de la cohérence.

Dernier sur la liste de l'IDF, le 77 (Seine-et-Marne) afin que la région retrouve les limites de ses 1300 communes. Mais là ce sera plus long !

Suite de la semaine faste pour les limites administratives.
Après l'annonce de Pieren [1], qui mine de rien inaugure avec l'Alsace le compteur des régions complètement couvertes (bravo !), le chantier avance, plus doucement, en Île-de-France avec depuis hier soir la totalité des limites administratives des Yvelines, après ajout d'environ 120 contours de communes couvertes en plans raster. Pour l'Île-de-France complète, il reste quelques dizaines de contours à tracer en Essonne, et quelques... cinquantaines de contours en Seine-et-Marne, le tout en plans images.

[1] : http://www.openstreetmap.org/user/Pieren/diary/11928

Quoi de mieux qu'une semaine de vacances pour mapper un village ? Deux semaines de vacances.
J'ai au préalable calé les 35 planches du cadastre raster de la commune. Une particularité de ce cadastre : sur la majorité de ses planches, il comporte des croisillons tous les 500m ou 1000m, mais jamais aucune coordonnée. Les croisillons permettent au moins de caler les planches à l'échelle, et de les orienter au Nord. Reste ensuite à les positionner. J'ai utilisé en appui les limites de la commune voisine de Jonquières (au sud), dont le cadastre lui-aussi raster, dispose de croisillons.
Une fois ce puzzle assemblé, et les limites administratives tracées,j'ai utilisé les planches du centre du village pour rentrer la voirie et les bâtiments, rajoutant les POis et quelques axes non cadastrés, via des relevés sur place.
Jusqu'à cet été, plusieurs rues du village ne comportaient officiellement pas de nom, et aucun bâtiment n'avait de numéro. Une décision toute fraîche du Conseil Municipal change tout ça, au moins pour faciliter l'accès en cas de secours (pompiers...). J'ai obtenu à la mairie le plan cadastral annoté suite à la délibération du Conseil, ce qui m'a permis de renseigner certains noms de rues avant même que les plaques ne soient fixées sur le terrain. Difficile d'être pus à jour qu'OSM par moments :-).
Concernant les n° de maisons, j'en ai vu littéralement "fleurir" au fil des jours, au rythme de leur pose sur les façades. Ceux qui figurent dans OSM sont ceux dont j'ai constaté la présence. Vue la logique pair/impair utilisée, certains numéros manquants seront simples à déduire, avis aux Lautrécois de passage. Il reste aussi beaucoup à faire hors du centre-village, n'ayant pas pu constater la nature des chemins ni la toponymie en périphérie du bourg, à part du côté de la base de loisirs.

http://osm.org/go/xVaEYlxG6-

En environnement urbain, c'est une combinaison très efficace pour relever des POIs et des détails en tous genres. Le cadastre en appui, permet un positionnement relatif des objets, et il est facile en quelques mots de décrire le positionnement d'un magasin (au n° xx de la rue yy), d'une boîte aux lettres (à l'angle des rues A et B), d'un arrêt de bus, etc... En passant récemment 1/4 d'heure dans une rue commerçante et semi-piétonne du centre de Colombes (92), j'ai eu de quoi m'occuper bien plus qu'1/4 d'heure avec JOSM, mes fichiers audios, le cadastre en fond, et bien sûr un extrait vectorisé des bâtiments (merci V !).
Mais tout ça ne fait pas de Colombes une ville bien lotie en matière de buildings, n° d'adresses et POIs. Il reste de quoi faire, avis aux Colombiens :-).

Désolé, avec un titre pareil, j'aurais aimé parler du dernier département qui restait à faire, mais non, j'évoque juste le dernier (et encore, de métropole) en ordre minéralogique : le 95.

Fin du premier tracé complet des limites de toutes les communes du Val d'Oise, après ajout entre mi-mars et ce soir d'environ 100 communes qui manquaient à l'appel. Toutes en cadastre raster, et un bon paquet (beaucoup trop !) avec parfois 100% des planches sans croisillons. Au final plus de 600 planches référencées, avec des bonheurs de calage plutôt variables. Le passage progressif en cadastre vectoriel devrait permettre un peu de mise en cohérence de tout ça, petit à petit...